E1Bis
E19
Analyses granulométriques
Parallèlement à l’étude stratigraphique, l’analyse granulométrique d’un sédiment consiste à séparer ses différents constituants en classes dimensionnelles à l’aide de cribles ou de tamis.
E18
Voici un aperçu des méthodes complémentaires à celles utilisées en 1953 permettant une approche plus fine :
Analyse des images LIDAR et satellitaires autour du tumulus princier: tracé des paléochenaux, etc. :
Le LIDAR (light detection and ranging) est une méthode de télédétection aérienne qui permet d’enregistrer les reliefs du sol au centimètre près, en occultant la couverture végétale.
E17
Le tumulus princier est positionné sur un replat, situé à 205 m d’altitude environ, qui domine de quelques mètres le lit de la Seine actuelle.
Le creusement de la chambre funéraire, estimé à 4 m environ sous le sol actuel, pose plusieurs questions géoarchéologiques :
• quelle était la position de la nappe d’eau souterraine de la Seine par rapport au fond de la chambre funéraire ?
• quelle est l’importance des remontées de la nappe en période de hautes eaux et de crues de la rivière?
E16
Parmi les nouvelles approches mises en oeuvre lors de la fouille de 2019, les études paléoenvironnementales et géomorphologiques seront précieuses pour la compréhension de la tombe et de son environnement.
Quel était le paysage autour de la tombe princière ? Les images aériennes ont mis en évidence des chenaux anciens dans la plaine alluviale de la Seine à proximité du site.
Ces chenaux sont les différents bras de la Seine qui fluctuent selon les phases climatiques antérieures et postérieures au premier âge du Fer.
E15
Les acquisitions photogrammétriques sont aussi une véritable avancée, permettant de renseigner chaque étape de la fouille de la tombe de Vix par un modèle 3D, précis et complet.
L’utilisation d’un drone équipé d’un GPS et d’une caméra HD, couplée à des prises de vue au sol permettra d’envisager des projets plus ambitieux de valorisation des vestiges, dans une approche immersive.